brunothievet

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Samedi 5 novembre 2011 à 19:23

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Jeudi 3 novembre 2011 à 18:50


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Jeudi 3 novembre 2011 à 18:41


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Samedi 22 octobre 2011 à 10:31

 

Je t'en veux -petite soeur de tribu-

de gambader toujours ailleurs,

toujours trop loin, toujours sans moi.

 

Je t'en veux d'avoir pris la fuite sans t'en expliquer ;

J'aurais tant voulu me perdre dans les villes avec toi

squatter des moments de bonheur

au hasard des rues..

 

Je t'en veux de ne pas m'avoir donné l'occasion d'être beau,

de ne pas avoir sauté avec moi dans une piscine

de ballons fauves..

 

Je m'en veux, que veux-tu, de ne pas croire tout à fait

à la pureté supposée de ton nouveau dessein..

 

Je t'en veux d'avoir levé l'ancre et sabordé la rêverie.

J'apercevais déjà les dunes en bord de mer

et nos sourires pris dans la brise.

Je voulais me blottir comme un parfum de pudeur

à la caresse de ton sommeil..

 

Je m'en veux de t'avoir fait croire

que ta voix sensuelle ne me manquait plus.

Je me souviens si bien comment je venais boire

chaque nuit ton vin de liesse

pour m'enivrer jusqu'à l'aube de tes échappées belles..

Ton timbre, c'était le sexe d'une comète

qui caressait mon âme dans l'astre de ma chair.

 

J'aimerais la voir passer encore une fois dans ma nuit

pour rallumer quelques flambeaux du soir.

Car souviens-toi, ma hutte c'était un peu la tienne..

 

Je t'en veux de m'avoir glissé dans les poches

des baisers perdus ainsi que quelques envies ;

Demain, dans les fumées du soir   

j'aurais posé ma voix dans ton oreille,

te racontant des frasques folles,

- imaginaires et débraillées -

t'écoutant glisser dans les troubles moiteurs

où je t'aurais rejoint..

 

Je m'en veux de cette fascination que j'ai

pour tes grands yeux noirs,

d'avoir rêvé de les tenir en joug   

dans l'arc félin d'une parade  

claquant tout mon désir sur ta fleur de lotus..

 

Salutation émue à ces poils pubiens

que je ne verrai point..

 

Je t'en veux de m'avoir allumé sans me consumer ,

de m'avoir crucifié de silence au milieu de la fête.

 

Je m'en veux de ne pas être à l'autre bout du monde

en train de danser avec toi dans une rue de Cuba,

mais d'être encore ici à contempler ta bouille

sur de vieilles photos..

 

C'est pourquoi -petite soeur- j'ai ramassé quelques pétales de

souvenirs pour faire une couronne au sommet de ta hutte..

 

 

 


 

Mardi 18 octobre 2011 à 13:14

(Ta belle désinvolture a su me rendre heureux jusqu'à ce que ton ciel étoilé de carton-pâte me tombe d'un coup sur la tête. Ma couronne en papier est morte sur le coup: trop de légèreté tue la légèreté.
C'était super bon d'être sur ton petit nuage, jusqu'à ce que je passe brutalement à travers sans parachute.
Et ne me demande pas d'en baver pour ton nouveau prince en plastique, je n'ai que trop bavé, déjà, d'être à nouveau crapaud..)

Mardi 18 octobre 2011 à 3:43

Le temps passe et me révèle à quel point la vie est précieuse.
J'aimerais vivre d'avantage de belles choses avec chacun.
Et surtout, j'aimerais ne plus échouer à partager la beauté
du monde avec ceux qui m'en inspirent le plus ardent désir..
  

Samedi 15 octobre 2011 à 8:03

Je veux me répandre sur toi comme une poutrelle de feu,

propager mon onde sur ton corps alangui..

Panthère de rêverie, je viens frotter mon ventre sur ton écrin du mirage.

Les copeaux de mon âme pénètrent tes reliefs ; je suis ton piège à loup décapsulant tes alcools d'ivresse..

Je suis l'étoffe lourde qui vient boire à ton étang de nudité.

Je t'attrape au cou comme un jeune tigre joueur ; tes mains empoignent mon torse mûr.

Ma peau est à point, tannée par la ferveur de tant d'années de passion.

 

Je veux planter mes orages dans tes perles d'abysse aux mystères pédants..

Troubler le reflet dérangeant de tes grands yeux félins.

 

Tigresse, tu peux pousser ton râle, je défenestre ta pudeur.

Les parfums de l'amour fermentent dans un ballet de gestes, de cantiques éperdus.

 

Tous mes wagons sauvages viennent claquer sur ta rame.

Mes canaux électriques se tendent comme des arcs

et tu me plantes ton haleine jusque dans les tripes.

 

Tu me décoches tes discours en regards impétueux:

Achève-moi que j'absorbe enfin ta matrice ,

crache-moi ton encre crème dans mon sexe carbone !

 

Tes pupilles débordent de fuel ; j'attrape un ange-mateur par les paluches

et je le broie dans ta chevelure qui s'agite soudain comme un nid à serpents..

 

Je casse le diable en deux et je poivre ton corps.

Montre-moi tes dents de hyène échaudé et j'inverse tes pôles:

je te brode à l'épaule un murmure-baiser..

 

Ma langue mutine câline tes commissures de cuisses ,

puis je remonte à tes crocs qui capturent mes lèvres.  

Mon aréole soudain -impaire et passe-

devient l'ostie de messe basse ;

je te chuchote à l'oreille tes propres aveux

dans l'ascension de la jouissance.

 

Culmine ma belle, culmine !

Je te rejoins soudain dans l'albédo violemment déployé..

 

Oooh, j'adore l'écho de ton cri tonitruant

lorsqu'il va pour découdre tout un pendant de ciel !

 

Je m'assoupis -relax- bordé par ton aisselle fumante..

Vendredi 7 octobre 2011 à 17:34

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Vendredi 16 septembre 2011 à 5:39

Un autre truc qui me fascine chez les femmes photographes et leur modèles c'est ce recourt systématique
à toute une armada de filtres hyper esthétisants comme si leur réalité naturelle était moins belle et intéressante. Comme si les femmes redoutaient de se contempler en tant que créature à l'état brut. Or, même si ils se taisent, les hommes commencent un peu à asphyxier face à tous ces champs artificiels de fleurs convulsives..

Vendredi 16 septembre 2011 à 5:36

Je sors toujours enthousiasmé des films de Miranda July, Claire Denis ou Sophie Calle
et je me demande souvent pourquoi les femmes ne nous font pas d'avantage profiter
de leur univers poétique.
Je trouve que trop peu de femmes se mouillent réellement, toujours à se réfugier
derrière le vieil argument moisi de la condition de la femme oppressée.
Il me semble que leur volonté de parité devrait commencer là..



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