brunothievet
brunothievet
Samedi 11 juin 2011 à 1:19
Aujourd'hui j'ai une élève qui a perdu une dent de lait. Un de ses camarades lui a lancé "tu vas avoir la petite souris !". Un mouflet musulman m'a alors demandé ce que c'était que cette histoire de petite souris. Je lui ai alors répondu que c'était l'équivalent du "rat ma dent", une vanne foireuse néanmoins approuvée par l'ensemble de la classe.
J'avais donné un courrier imaginaire à titre de devoirs à mes 5eme.. Une de mes élèves a fait une bourde assez cocasse, en racontant un mariage en Inde. A plusieurs reprises, au lieu d'écrire "je suis fiancée", elle a marqué "je suis financée". Je me marre !
- Monsieur vous pensez qu'il y a des esprits dans l'collège ? Ca vous ferait peur ?
- Heuuu, je blêmis surtout de l'absence d'esprit..
- Hein ??..non mais vous avez déjà essayé d'invoquer les esprits ?
- Ici-même tous les jours ! Les tables tremblent de partout -ça j'dis pas- et d'ailleurs cesse de t'balancer sur ta chaise sinon je crains qu'une terrible calligraphie tourmente bientôt ton carnet d'liaison..
J'avais donné un courrier imaginaire à titre de devoirs à mes 5eme.. Une de mes élèves a fait une bourde assez cocasse, en racontant un mariage en Inde. A plusieurs reprises, au lieu d'écrire "je suis fiancée", elle a marqué "je suis financée". Je me marre !
- Monsieur vous pensez qu'il y a des esprits dans l'collège ? Ca vous ferait peur ?
- Heuuu, je blêmis surtout de l'absence d'esprit..
- Hein ??..non mais vous avez déjà essayé d'invoquer les esprits ?
- Ici-même tous les jours ! Les tables tremblent de partout -ça j'dis pas- et d'ailleurs cesse de t'balancer sur ta chaise sinon je crains qu'une terrible calligraphie tourmente bientôt ton carnet d'liaison..
Dimanche 8 mai 2011 à 21:06
Hirondelle de Neptune, ton bec en proue des serpentins de l'horizon;
Des fracas de silence sur la nacre des songes..
Sceptre des bleus intenses, j'alunis sur l'étoffe de votre traîne immense;
et les flambeaux de tant de spectres..
Dimanche 8 mai 2011 à 5:29
Une grande baignoire, tel un Drakkar.
Des pistils d'aromates en lévitation parmi les brumes de chaleur.
Des caresses lentes et le silence en révérence au premier baiser langoureux.
Ensorcelé, à l'abandon; des sueurs épurées dans l'ivresse de l'instant
étiré comme un serpent d'opium.
Des crocs dans le velours,
des glissades sans heurts, des valses malignes..
Que les portes du palais se referment sur nous.
Mercredi 27 avril 2011 à 19:53
Rencontre-moi demain sur une plage immense
Par un jour de grand vent et de mer assoiffée.
Puiss' mon coeur sous le grain, le pouls de leurs cadences
Etouffer ses tourments, ses fracas insensés
Découvre-moi enfin parmi les valses denses
Je m'assois vite là, le sourire hébété
Espérant qu'une main se pose rassurante
Sur le grand désarroi de l'homme intimidé
Un ciel de plumes noires, déploie ses ailes immenses
Telle une étoffe lourde au pourpoint scintillant
La plage délivr' au soir deux perles de silence
Dans les cadences sourdes d'un ballet émouvant
L'éternité s'embrase d'éprouver le baiser
De tant de couples voués au sable de l'écume
La nuit masque mes traits et me sort de ma brume
Je me risque à l'emphase d'un rêve chuchoté
Je rejoins ton regard au détour d'un sourire
Papillon dans tes fards, irradiant elixir.
Ta beauté me bouleverse, elle déborde d'un sel
D'une vague qui verse chaque fragment du ciel
Je suis comme la roche après tant d'éboulis
Je garde des encoches, suspendu à la nuit
Je rêve de rouler dans un pré d'herbe tendre
Sans écho de marée pour me chercher des cendres
Je reste ce moineau écroulé de son nid
Contemplant des oiseaux survolant mon dépit
Mes tracés, mes envols, dessinent des pays
Que ma seule boussole reconnait dans la nuit
Je suis comme une éponge qui rêve d'une éponge
Absorbées l'une à l'autre, aux infusions de l'âme
Un pollen de songe, un parfum doux qui flâne
sur l'horizon - le notre - où mon rêve me plonge
Ton coeur si délicat, m'extirpe des méandres
De ma médiocrité qui s'est trop fait entendre
C'est une renaissance que -déjà- je te dois
C'est un honneur -immense- que de m'y atteler !
J'ai tant de gratitude pour ta sollicitude
Tant de chance que ma route ait croisé ton sentier
Que j'ai en clef de voûte, un voeu à formuler
Celui de ton bonheur sous chaque latitude
Mes bras n'ont jamais su bien dire leur tendresse
Et le temps fait disgrâce à mon corps incongru
J'ai si peu de vertu et tant de maladresse
Te faire honneur hélas, me semble corrompu
Mais tout ce que je puis et ce que je pourrai
Faire ou même accomplir pour te rendre heureuse
Sera comm' ce plaisir de te voir radieuse
Marcher en bout de nuit vers l'aurore esquissée..
Par un jour de grand vent et de mer assoiffée.
Puiss' mon coeur sous le grain, le pouls de leurs cadences
Etouffer ses tourments, ses fracas insensés
Découvre-moi enfin parmi les valses denses
Je m'assois vite là, le sourire hébété
Espérant qu'une main se pose rassurante
Sur le grand désarroi de l'homme intimidé
Un ciel de plumes noires, déploie ses ailes immenses
Telle une étoffe lourde au pourpoint scintillant
La plage délivr' au soir deux perles de silence
Dans les cadences sourdes d'un ballet émouvant
L'éternité s'embrase d'éprouver le baiser
De tant de couples voués au sable de l'écume
La nuit masque mes traits et me sort de ma brume
Je me risque à l'emphase d'un rêve chuchoté
Je rejoins ton regard au détour d'un sourire
Papillon dans tes fards, irradiant elixir.
Ta beauté me bouleverse, elle déborde d'un sel
D'une vague qui verse chaque fragment du ciel
Je suis comme la roche après tant d'éboulis
Je garde des encoches, suspendu à la nuit
Je rêve de rouler dans un pré d'herbe tendre
Sans écho de marée pour me chercher des cendres
Je reste ce moineau écroulé de son nid
Contemplant des oiseaux survolant mon dépit
Mes tracés, mes envols, dessinent des pays
Que ma seule boussole reconnait dans la nuit
Je suis comme une éponge qui rêve d'une éponge
Absorbées l'une à l'autre, aux infusions de l'âme
Un pollen de songe, un parfum doux qui flâne
sur l'horizon - le notre - où mon rêve me plonge
Ton coeur si délicat, m'extirpe des méandres
De ma médiocrité qui s'est trop fait entendre
C'est une renaissance que -déjà- je te dois
C'est un honneur -immense- que de m'y atteler !
J'ai tant de gratitude pour ta sollicitude
Tant de chance que ma route ait croisé ton sentier
Que j'ai en clef de voûte, un voeu à formuler
Celui de ton bonheur sous chaque latitude
Mes bras n'ont jamais su bien dire leur tendresse
Et le temps fait disgrâce à mon corps incongru
J'ai si peu de vertu et tant de maladresse
Te faire honneur hélas, me semble corrompu
Mais tout ce que je puis et ce que je pourrai
Faire ou même accomplir pour te rendre heureuse
Sera comm' ce plaisir de te voir radieuse
Marcher en bout de nuit vers l'aurore esquissée..
Mercredi 30 mars 2011 à 23:05
Dernièrement, il n’est plus possible de boire un verre avec une parisienne célibataire sans qu’elle
te mette -l’air de rien- à l’épreuve de son cahier des charges du prince charmant idéal.
On pourrait trouver cela mignon si ces demoiselles avaient ne serait-ce qu’un millième
de ce charme dévastateur dont elles sont persuadées de nous faire grand honneur..
te mette -l’air de rien- à l’épreuve de son cahier des charges du prince charmant idéal.
On pourrait trouver cela mignon si ces demoiselles avaient ne serait-ce qu’un millième
de ce charme dévastateur dont elles sont persuadées de nous faire grand honneur..
Mercredi 30 mars 2011 à 23:01
La communauté scientifique a définitivement renoncé à espérer la manifestation d’une intelligence extraterrestre
depuis l’apparition de ‘carré VIP’ sur les ondes terrestres..
depuis l’apparition de ‘carré VIP’ sur les ondes terrestres..